L’intelligence collective et la transversalité peuvent être développées grâce aux sciences cognitives et comportementales. Explications...
Les sciences cognitives et comportementales en apprennent plus sur soi mais aussi sur les autres. Elles contribuent à la santé et au développement de chaque homme et de chaque organisation.
Web conférence animée par Caroline CIDERE, Directrice Exécutive AMPLITUDE, et Nicolas DENERIAZ, Délégué Territorial Ile de France, Institut du Neurocognitivisme, Facilitateur en intelligence collective
Découvrez en 30 minutes :
- Pourquoi, à l’instar de la démocratie, l’intelligence collective n’est malheureusement pas naturelle
- En quoi l’Approche Neurocognitive et Comportementale facilite la mise en œuvre de l’intelligence collective et de la transversalité
- Comment dépasser son stress face à l’inconnu (ou au changement) et avoir envie de s’ouvrir à l’autre : développer son empathie
- Comment mettre en place des accompagnements opérationnels pour révéler les talents et la complémentarité
L'intelligence collective, c'est quoi ?
L’intelligence collective n’est malheureusement pas naturelle. Notre instinct de protection, nos peurs, nos valeurs, notre niveau de confiance en nous et en les autres mais aussi nos stratégies d'évitement brident notre intelligence collective et parasitent notre participation collective. La technique amenée par les sciences comportementales préconise une bascule du mode mécanique au mode adaptatif de façon à avoir confiance en soi et en les autres, à acquérir audace et agilité et à développer un bon sens de la coopération.
Pourquoi s'appuyer sur l'approche neurocognitive et comportementale ?
L’Approche Neurocognitive et Comportementale facilite la mise en œuvre de l’intelligence collective et de la transversalité. Le triangle de Beck par exemple met en relation nos pensées avec nos comportements et nos émotions en établissant que les trois facteurs sont étroitement liés et conditionnent nos réactions. De même, l'ANC explique nos comportements et nos prises de décisions en s'appuyant sur 4 facteurs :
- la gouvernance affective impliquant l'instinct de vie et de survie et rappelant les sources de stress
- la gouvernance grégaire soulignant les effets des rapports de force et de la confiance en soi
- la gouvernance émotionnelle amenant nos motivations, nos valeurs et expliquant nos intolérances
- la gouvernance adaptative liée à l'autonomie, la flexibilité et la créativité
Comment dépasser son stress face à l’inconnu ?
Il existe différentes façons de dépasser son stress face à l’inconnu ou au changement et d'avoir envie de s’ouvrir à l’autre en développant son empathie. Le premier niveau de l'intelligence collective est donc l'accompagnement par un professionnel dans un cadre délimité et de façon ponctuelle. Il peut par exemple s'agir de co-développement. Le niveau supérieur consiste à intégrer durablement un savoir-être grâce à l'autogestion et l'autonomie. Le niveau le plus ambitieux oblige à dépasser ses propres jugements et à s'impliquer totalement en entrant dans un champ de conscience collectif et productif. Il existe plusieurs techniques pour passer d'un mode mécanique, c'est-à-dire d'un mode instinctif en fonction d'une situation donnée à un mode adaptatif, idéal pour gérer une situation en maîtrisant ses émotions.
Les bénéfices pour le manager et l'entreprise
L'intelligence collective est renforcée par des formations, des ateliers, des managers bien formés, etc. En mettant en place des accompagnements opérationnels pour révéler les talents et la complémentarité, différentes motivations apparaissent. Les sciences neurocognitives et comportementales associées à l'intelligence collective nous permettent de voir les choses en relief et de nous protéger du stress en le reconnaissant immédiatement et en agissant en conséquence.
Finalement, développer l'intelligence collective et la transversalité permet de s'ouvrir à d'autres perspectives, de se protéger de la pression ambiante et d'ouvrir l'entreprise à de nouvelles méthodes, bien plus rationnelles.