Qualité de vie au travail et retour sur investissement, une équation impossible ?
Non, simplement une équation à plusieurs inconnues... Bien que le retour sur investissement ne soit pas forcément visible à court terme, une vision plus large permet de constater qu'il n'y a pas incompatibilité. D'autant que la QVT est un thème de plus en plus prégnant dans le monde de l'entreprise.
Web conférence du 14 janvier animée par Philippe Rossignol, Directeur Général et Caroline Cidère, Directrice Exécutive
30 minutes pour :
- Découvrir les champs d’application de la Qualité de Vie au Travail,
- Définir l’opportunité d’investir sur la Qualité de Vie au Travail grâce à des chiffres et à un rapide benchmark,
- Mettre en place une politique QVT co-responsable et agile,
- Découvrir des plans d’actions pertinents en terme de développement des ressources de chaque partie prenante.
Qualité de vie au travail et retour sur investissement,
de quoi parle-t-on ?
Champs d’application de la QVT
QVT et santé au travail ont des définitions très proches, ce qui explique que bon nombre d'entreprises en France préfèrent le terme de "politique santé" à celui de "politique QVT". L'Accord National Interprofessionnel recense des champs d'application très divers :
- communication
- relations de travail
- développement personnel
- contenu du travail
- équilibre entre vie professionnelle et personnelle
- environnement de travail
- égalité
- organisation du travail
Quels avantages y a-t-il à investir sur la QVT ?
Certaines entreprises n'en voient pas l'intérêt, en raison d'un manque de bénéfices à court terme. Pourtant, il convient de voir plus loin :
- les risques liés au surinvestissement et au burn-out sont bien réels
- le mal-être au travail a un coût (13500 € par an et par salarié)
- une bonne politique QVT peut avoir un impact fort (la société HCLT a triplé son CA en 4 ans avec le slogan "Les employés d'abord, les clients ensuite !")
Comment mettre en place une politique de qualité de vie au travail co-responsable et agile ?
La QVT dépend de quatre facteurs étroitement liés : individuel, managérial, entreprise et métier. Plus on met de pression sur ces quatre sphères co-dépendantes, plus la zone de bien-être ressenti diminue. Idéalement, la politique QVT devrait être mise en place dans un ordre logique :
- au niveau de l'entreprise : la direction met en place une charte QVT et une communication claire
- au niveau du métier : les RH organisent un accompagnement et un développement des compétences, dans le cadre de la QVT
- aux niveaux individuel et managérial, qui sont étroitement liés
Des plans d’action pertinents en terme de développement des ressources pour chaque partie
En reprenant les quatre facteurs précédemment cités, il est possible pour chacun de mettre en place des actions efficaces :
- facteur individuel : formations (QVT, relationnel), ateliers et journées événementielles, soutien personnalisé et coaching
- facteur managérial : formations (faire rimer management, performance et QVT), team building, groupes d'échange multidisciplinaires
- facteur métier : formations (organisation du travail, santé au travail), groupes d'échange sur le travail réel
- facteur entreprise : formations (à destination des dirigeants), conseil (audit, charte et valeurs QVT), conférences
En conclusion, faire rimer qualité de vie au travail et retour sur investissement est loin d'être une mission impossible. Il s'agit d'une démarche co-responsable, où toutes les parties doivent être engagées. Bien plus que de réorganiser l'entreprise dans son ensemble, la QVT implique de considérer le travail et le management avec un œil neuf.
A lire également : Améliorer la qualité de vie au travail - au-delà des mots
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